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Max

"Les bobos, ça n'arrive qu'aux autres!"



Ça, c'est exactement ce que je croyais avant 2019.

29 ans, nouvellement papa d'un magnifique petit bonhomme, propriétaire avec ma conjointe depuis 2017 et beau-papa d'un petit garçon de 5 ans.


Travaillant dans le milieu du transport depuis presque dix ans, j'étais récemment retourné vers mes anciennes amours afin d'être plus présent pour ma famille, à l'époque j'étais mécanicien.


Il va sans dire qu'à l'époque j'avais le vent dans le dos, la tête bourrée de projets et je me sentais relativement confortable dans ma vie, pas de raison de stresser quoi!


Nous avons tous des dates significatives dans nos vies, une des miennes est le 6 octobre 2019.


Transporté d'urgence à l'hôpital à Sherbrooke par ma conjointe pour ce que je pensais seulement être un mal de dos accompagné d'une grippe.

Le verdict, un abcès qui avait percé et qui s'était vidé dans mon corps, j'étais en septicémie avancé. Je me rappelle même avoir entendu le médecin dire "Si vous me l'ameniez 2 heures plus tard, on le perdait..."

C'est fou ce qu'un p'tit microbe mal placé peut provoquer. J'en suis ressorti après 3 jours avec des médocs et un arrêt de travail de deux semaines. Un peu de repos, il n'y a pas de mal à ça.


Au courant de ma première semaine de convalescence, je recevais un appel de l'hôpital pour me programmer une consultation en radiologie pour mon mal de dos. Quand j'ai reçu les résultats, j'ai bien compris que ce que je pensais être un seul problème était finalement deux "bobos" bien distincts. Il y avait de quoi déchanter, disons.


Ce que je n'ai pas encore dit, c'est que j'étais suivi depuis l'été pour un mal récurent à la jambe gauche. Les journées au garage n'étaient pas toujours évidentes, mais quand on est motivé, rien ne nous arrête, n'est-ce pas? Rien à part le médecin qui nous dit "Il faut que je te mette en arrêt, car ce que je vois sur ton IRM, c'est pas trop beau. Si tu continues comme ça, ça va devenir chronique." Le genre de situation ou tu y penses deux minutes...


L'arrêt de travail de deux semaines se transforma en deux mois, quatre, huit mois...

Au neuvième mois, j'ai reçu un appel de mon médecin.


DR "Bonjour Maxime. De ce que je vois, le traitement ne semble pas vraiment donner les résultats escomptés. Tu fais de la physio, elle a écrit qu'elle ne pense pas être en mesure d'améliorer la situation sans opération. Vu ton âge, c'est un cas de dernier recours. Tu as reçu tes premières injections dans la colonne vertébrale, mais ça semble faire que très peu d'effet..."

Max "OK, tu essaies de me dire quoi? Que la vie de mécanicien s'est finie ?"

DR "Ça fait un moment que je me dis que je dois te le dire, mais oui, en effet, même chose pour aller conduire un camion. Deux choses à proscrire."


Le restant de l'histoire, ceux qui me connaissent le savent déjà. Les prochains mois ont marqué un retour aux études, l'apprentissage d'une nouvelle carrière avec une nouvelle gang dans un nouveau domaine.


J'aurai passé au total un peu plus d'un an invalide à la maison. Un an sans aller me puncher matin et soir. J'étais vraiment heureux d'avoir rencontré mon conseiller en sécurité financière suite à l'achat de la maison, car ce sont les assurances qu'il m'a proposées qui ont fait les paiements sur mon hypothèque pendant cette année-là. J'étais heureux d'avoir un emploi avec une assurance salaire collective parce que sans elle, je ne sais pas comment j'aurais pu payer l'épicerie, l'Hydro, l'essence pour aller à mes rendez-vous de santé.


J'ai eu de la chance à l'époque parce que j'avais eu de bons conseils, ma mission aujourd'hui de faire encore mieux avec mes clients que mon propre conseiller avait pu faire avec moi à l'époque.


On se voit bientôt?


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